Sur le front des hackers syriens

Le 15/11/2012

[Lu sur Bloomberg Businessweek]

En Syrie, le hacking fait partie de la panoplie des armes de premier plan, rappelle une longue enquête de Bloomberg Businessweek :
Tout comme les armées ennemies rivalisent pour dominer les airs, les deux camps de la guerre civile syrienne ont passé une bonne partie du temps depuis un an et demi à se disputer le contrôle de l'Internet.
Elle revient sur la tactique adoptée par le régime de Bachar El Assad : plutôt que de fermer les réseaux sociaux qui avaient contribué au printemps arabe, comme l’Égypte l'a fait, la Syrie a préféré laisser les opposants s'exprimer et s'organiser via Facebook, Twitter, etc. Pour mieux les suivre à la trace.

L'article se finit sur un échange avec @Th3Pr0_SEA, du nom de son compte Twitter, "qui se décrit lui-même comme membre de l'organisation du Special Operations Department de la Syrian Electronic Army, l'acteur virtuel le plus visible côté gouvernement", accusé d'être "un groupe de type para-militaire travaillant en collaboration avec les services secrets du pays et lié à la Syrian Computer Society, une organisation gouvernementale dirigée par Assad lui-même avant qu'il ne devienne président." Des accusations réfutées par @Th3Pr0_SEA qui a conclut sa discussion avec le journaliste d'un sibyllin :
Une grosse surprise du Special Operations Department arrive bientôt, mais je ne peux rien vous en dire.